Une étude récente a révélé que 26% des propriétaires français avaient pour projet de faire des travaux dans leur habitat, en particulier pour la rénovation en matière de thermie.
56% des propriétaires français résident dans un logement datant d’avant 1975, et puisque les préoccupations thermiques de l’époque n’étaient pas les même que celles du 21e siècle, il faut revoir une bonne partie des isolants.
La réduction de la consommation d’énergie est l’un des principaux enjeux de notre génération, tout comme la sécurité c’est pourquoi les professionnels de la construction et de la rénovation doivent s’adapter.
Volonté des particuliers et aides financières
De 2013 à 1014, le nombre de Français ayant pour projet de rénover leur logement a enregistré une croissance de 8 points, ce qui est une très bonne nouvelle pour les métiers de la rénovation. En effet, les Français portent de plus en plus leur attention sur la restauration plutôt que sur le déménagement, et cela ne peut être que profitable aux constructeurs et experts de la rénovation.
Et c’est loin d’être fini, car les aides gouvernementales prévues pour le Plan de relance du marché du logement devraient largement contribuer à la redynamisation du secteur de la rénovation. Et il risque d’être effectivement bousculé par les volontés des Français, qui privilégient maintenant bien plus le confort thermique que la surface de leur habitation. Ainsi, isolation et chauffage montent sur la première marche du podium des priorités.
Pas tous égaux face à la Transition Energétique
La transition énergétique n’y est pas pour rien, tout comme l’augmentation du coût du chauffage. Pourtant, ce ne sont que 47% des Français qui ont réalisé que la réduction des consommations d’énergie était cruciale, tandis que les 53% qui restent n’estiment pas avoir à modifier leur comportement énergétique.
Que déduire de ces chiffres ? Que tous les Français ne se sentent pas impliqués dans la transition énergétique de la même façon. Si certains propriétaires sont enclins à faire des efforts pour économiser de l’énergie, ils n’entendent pas forcément modifier de fond en comble leurs habitudes.