Voici un article qui relate des dernières statistiques et des tendances actuelles en termes de systèmes de protection de foyer (alarme, porte blindée, etc.)
Source : http://www.storesetfermetures.com/
La protection des biens et des personnes
Un constat s’impose : sur ce marché porteur, les Français ne sont pas très bien équipés par rapport aux Anglais et aux Espagnols. Il est vrai que l’achat d’une alarme ou d’une porte blindée est vécu comme un achat contraignant et intervient seulement lorsqu’un proche ou un voisin a été cambriolé.
Aujourd’hui, ils délaissent les produits basiques et sont prêts à débourser davantage pour que leur logement soit mieux protégé.
Pour une majorité de français, le domicile est perçu comme un cocon, un havre de paix qui les protège des agressions extérieures. C’est ce qui ressort de l’étude menée par TNS Sofres pour l‘Observatoire de la Sécurité. D’ailleurs, leurs attentes en matière de sécurité le prouvent. « Pour eux, il s’agit de dissuader les cambrioleurs, explique Thierry Cestre, responsable marketing et communication chez Fichet qui commercialise des bloc-portes blindés. Leurs choix s’oriente vers deux types de protection : physique avec un obstacle à l’intrusion, ou électronique avec une télé surveillance pour dissuader et avertir d’une intrusion. »
Très clairement, le consommateur est de plus en plus dans une logique de confort d’utilisation, mais le métier surfe, désormais, sur la logique domotique et de nouvelles applications. De son côté, Pierre-yves Le Hir, chargé de marketing chez Delta Dore constate que « la priorité des consommateurs est un effet dissuasif. Aujourd’hui, on se dirige vers des détecteurs extérieurs de mouvements, une alarme préventive qui se déclenche avant l’intrusion. ; Le prix n’étant pas un frein à l’achat. »
Des produits plus sophistiqués
Quant à Richard Oliger, directeur général chez Métalux, il ajoute que « les consommateurs recherchent la sécurité, la fiabilité et la maîtrise du verrouillage. Il y a des produits basiques et pas chers, mais on assiste à un retour de tendance. Désormais, ils choisissent des articles un peu plus chers, fiables ; et recherchent de plus en plus les labels. »
Ce n’est pas tout. « Deux tendances indique Xavier Franck, directeur commercial chez daitem. Ceux qui souscrivent aux offres de télésurveillance proposées par les banques et les assurances avec prise de photographies et intervention dans les 15mn. Et ceux qui s’adressent aux spécialistes de la sécurité. Car, outre la fiabilité et l’efficacité, le consommateur recherche aussi la proximité, le suivi mais surtout, il ne veut pas faire entrer n’importe qui chez lui. Au travers de notre réseau, Proxeo, il se sent sécurisé. Nos adhérents, se déplacent et déterminent, précisément, quels sont ses besoins. Objectif : faire que l’intrus ne rentre pas dans le logement. »
Le marché professionnel
« Chez les professionnels, le marché de la sécurité est en croissance, indique Franck Chevalier, directeur commercial chez Deny Fontaine. Très demandeurs de technologies, leurs attentes concernant la gestion des flux, la traçabilité, la simplicité d’action et d’utilisation, des solutions évolutives, de l’information et de l’écoute. »
A noter que l’entreprise, qui offre cinq ans de télésurveillance sur l’achat d’un produit de la marque, prépare le lancement, en juillet prochain, d’un détecteur avec caméra intégrée. C’est certain, ce marché porteur s’oriente vers les produits technologiques électroniques et électromécaniques. « Le contrôle d’accès, piloté à distance, commence à arriver chez le particulier, note Richard Oliger. D’ici quatre à cinq ans, il sera très répandu. Mais attention, il faut tenir compte du type de logement. Si dans le cas d’une maison individuelle, la sécurité ne se limite pas à la porte d’entrée, point d’accès principal des cambrioleurs, pour un appartement tout de concentre sur la porte d’entrée et sur la serrure. »
La société axe son développement dans deux directions : D’une part l’environnement et l’énergie ; la serrure étant un point faible en matière de déperdition de chaleur. D’autre part, l’accessibilité PMR. « Le positionnement de la béquille par rapport au mur, la hauteur de la poignée, sa position au milieu de la porte changent complètement l’esthétique et le mécanisme, poursuit Richard Oliger. Cette problématique est complexe mais passionnante. Non seulement, elle permet de reprendre une longueur d’avance face à la concurrence, mais encore elle constitue une opportunité pour les fabricants, un potentiel de développement. »
Enfin, Somfy France, qui propose le pilotage par Internet très apprécié des utilisateurs, intègre la sécurité dans le monde des fermetures. « Nous essayons de faire évoluer les choses en couplant les alarmes avec la commande des volets roulants, des stores et des portails, raconte Christian Braillon, responsable marketing accès résidentiel chez Somfy France. Ainsi, nous commercialisons un détecteur intégré sur les fenêtres chez Lapeyre et, en fin d’année, sur les volets de Lakal. »
Les Français et la sécurité.
Protège-t-on différemment son logement après un cambriolage ? Quels équipements considère-t-on comme prioritaire en matière de sécurité ? Quelles sont les grandes attentes des particuliers ? L’étude TNS Sofres menée pour l’Observatoire de la Sécurité (*) fait le point sur les principaux comportements et regards des Français en matière de sécurité.
Considéré comme un lieu de tranquilité et d’harmonie, permettant de se ressoucer et de s’isoler du monde extérieur, le domicile n’est pas invulnérable. 15% des Français interrogés déclarent avoir été victimes d’un cambriolage. La plupart du temps, celui-ci est perçu comme une expérience traumatisante, une intrusion insupportable dans son espace personnel, une véritable agression. Mais si le comportement consécutif à un combriolage est un sentiment de méfiance permanent, la fermeture sytématique des portes, voir la fuite du domicile, paradoxalement, le choix d’équipements et de protection plus performants n’est pas forcément effectué. En effet, seuls 7% de Français victimes d’un cambriolage, déclarent avoir installé de nouveaux équipements de protection ; les mesures prises sont multiples : alarme, serrure, télésurveillance, porte blindée mais aussi… Système D, chien de garde ou surveillance des voisins.
Ainsi, 9% des Français indiquent qu’ils disposent d’une alarme pour se protéger des cambriolages. Or l’alarme n’empêche pas les cambrioleurs d’entrer, son rôle premier étant d’alerter en cas d’intrusion. Pour une majorité de Français, la porte d’entrée, symbole de protection, est souvent synonyme de barrière infranchissable. 57% des particuliers habitants en maison individuelle pensent que les cambrioleurs passent en majorité par la porte d’entrée : la sécuriser est donc l’étape indispensable pour une sécurité optimale. Outre la solidité et l’efficacité, 45% des Français interrogés seraient intéressés par une clé unique permettant d’accéder à toutes les portes du domicile ; 40% par un système intégré permettant de contrôler simultanément, à l’aide d’une télécommande, les fonctions de sécurité et de confort de la maison. En revanche, s’ils évoquent la porte digitale ou la clé dématérialisée, ils restent sceptiques quant à la fiabilité et la solidité de ces systèmes. Autre argument de poids : ils refusent de perdre la maîtrise sur la fermeture de son logement. Enfin, la majorité des Français s’adresse aux professionnels du secteur, 44% à un artisan spécialisé, 35% à un serrurier, 33% à internet, 28% à une grande surface spécialisée.(*) Sondage réalisé en février et mars 2009 sur un pannel de 1 000 personnes.
