La réhabilitation des logements privés pourrait être plus onéreuse que ce qui était initialement prévu, d’après une estimation réalisée par l’Agence NAtionale de l’Habitat : la somme requise pourrait dépasser les 80 millions d’euros afin de remettre à neuf les logements d’ici à 2015.

Le plan “Habiter Mieux”

“Habiter Mieux” est victime de son succès : ce dispositif visant à lutter contre la précarité énergétique oblige l’Anah à mettre la main à la poche afin de restaurer un maximum de logements anciens.

Un CA puis un contrat

Un communiqué publié par l’Anah indique que la somme désirée est justifiée dans ce sens où le dispositif Habiter Mieux est efficace et qu’il fallait continuer à l’appliquer, tandis que la ministre du Logement Sylvia Pinel déclarait au cours du Conseil d’Administration auquel elle avait été conviée, que l’Agence ne devait pas perdre de vue son objectif et qu’il fallait inciter sa continuité. C’est d’ailleurs cette remarque de la part de la ministre qui a motivé les deux parties à signer un « contrat d’objectifs et de performance » à compter de 2015 et jusque 2017, dont les directives seraient données par la Cour des comptes, qui s’inquiète de l’incertitude financière dans laquelle se trouve l’Anah en raison d’un certain manque de rigueur et de prise de directions.

Sources de financement de l’Agence

Comment se finance l’Anah ? A partir de « la vente d’actifs carbone et de la mise en enchères de quotas d’émission de gaz à effet de serre » ce qui représente donc des ressources assez précaires.