Et si nous traitions le sujet de notre cher blog d’une façon originale, aujourd’hui ?
Et si nous mettions en avant ces 3 tableaux de René Magritte représentant des fenêtres ?
En voilà, une belle occasion de s’offrir une ouverture vers le monde extérieur…

La Condition humaine

René François Ghislain Magritte (1898-1967) est un peintre belge appartenant au mouvement surréaliste. Le surréalisme, vous savez ? Ce mouvement de pensée qui vise à libérer l’esprit de toutes contraintes pour laisser libre court à la création avec pour but de s’exprimer, à l’oral, à l’écrit ou en peinture et d’essayer de représenter ses rêves et pensées sans limites. Et tout ça…

Fenêtre sur Magritte

Selon les spécialistes, Magritte aurait réalisé entre 1 000 et 1 500 peintures. Beaucoup d’entre elles jouent sur la notion de l’image et de ses représentations, ainsi que sur le rapport à la réalité.
Parmi ces tableaux, en voici trois qui se basent sur un contraste entre l’image et la réalité.
En effet pour les deux premiers intitulés « La Condition humaine » et « La Condition humaine II », on ne sait plus où commence ni où finit le paysage qui se confond dans la fenêtre et le tableau. Les suivants « La clé des champs » et « Le soir qui tombe » représentent une fenêtre brisée. Mais alors que les bouts de verres jonchant le sol sont sensés êtres transparents, ici c’est le paysage brisé qui est rassemblé sous la fenêtre, parfaitement identique à celui que l’on peut voir derrière.

Magritte nous montre à travers ces trois tableaux que les images sont trompeuses et que l’on ne peut pas s’y fier. On est face à la représentation et la perception : jusqu’où peut-on les séparer ? À quel moments sont elles confondues ?
Enfin, et contrairement aux autres artistes, ne tentez pas de faire un rapprochement entre le nom de l’œuvre et le tableau, Magritte l’a dit lui-même : « Mon titre n’explique pas mon tableau, comme mon tableau n’explique pas mon titre. »
Ses propos n’ouvrent donc pas le débat !

Et vous, que vous inspirent ces œuvres ?